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SEBIKOTANE, mon terroir ...

16 octobre 2010

Sébikotane est située dans le département de

Sébikotane est située dans le département de Rufisque, dans la région de Dakar. Elle est frontalière à la région de Thiès.
Lors du recensement de 2007, selon les estimations officielles, la population de Sébikotane était de 21017 personnes.

D'une certaine manière, Sébikotane représente bien le Sénégal :
- Musulmans de toutes confréries, catholiques, animistes s'y côtoient,
- Des quartiers avec l'électricité, d'autres sans,
- Il y a des riches et des pauvres,
- Des polygames et des monogames,
- Des maisons en dur, en terre, des cases,
- ...

Même si l'ADSL est arrivée en décembre 2007, on n'y retrouve pas les infrastructures d'une ville... mais l'oncle de Caro - entre autre - y travaille!!! En effet, il a ouvert un petit supermarché, un cyber, une papeterie, et projette d'ouvrir un fast-food...
Par contre, on y retrouve à gogo de champs, de culture, de bestiaux d'élevage, de fruits de tout genre... 

Des familles d'origne libanaise, installées à Sébikotane depuis le début du XXème siècle, notamment les Filfili et les Bakahazi, ont progessivement investi dans l'agro-business et dans l'agro-alimentaire. Ils détiennent aujourd'hui de grandes sociétés comme SAFINA-AGROCAP, premier exportateur sénégalais de haricots et de tomates à destination du marché européen ou la CDA, fournisseur des épiceries et grandes surfaces en produits carnés, en laitages.
Sébikotane est donc connu dans tout le sénégal - voir dans le monde entier! - pour ses fruits, légumes, produits laitiers etc... 

Ces entreprises créent de l'emploi, notamment des emplois saisonniers. La situation géographique de Sébi - entre Dakar et Thiès - fait que sa zone industrielle se développe de plus en plus, ce qui est une très bonne chose pour la population.

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2 mai 2010

Le ronier est l arbre emblematique de la region.

SEBIKOTANE_325Le ronier est l arbre emblematique de la region.

Ce sont des palmiers de grande taille, qui développent un stipe lisse et gris pouvant atteindre 30 mètres de hauteur. Ils peuvent posséder plusieurs troncs. Les feuilles sont longues, en éventail, flabelliformes et peuvent mesurer jusqu’à deux ou trois mètres de longueur. Le pétiole est épineux. Les inflorescences mâles mesurent près de deux mètres, et comprennent des fleurs composées de 3 sépales, 3 pétales et 6 étamines et des pistils courts. Les fruits sont regroupés en grappes serrées. Ils sont ovoïdes ou globuleux, lisses de couleur jaune marron ou orange.

Les palmiers Borassus sont économiquement très utiles et très cultivés dans les régions tropicales.

SEBIKOTANE_384Ils sont très répandus en Inde, où ils sont, comme en Afrique, utilisés de plus de 800 manières différentes. Les feuilles servent à faire des paniers, des chapeaux, des parapluies et du papier. Les racines, les feuilles et les pétioles, fournissent des fibres végétales solides, utilisées pour faire des barrières, des nasses, des nattes, des cordages, des brosses, des balais et des meubles. Les produits fabriqués sont solides, bon marché et surtout ne nécessitent aucune d’importation. Le bois est noir, dur, solide et durable, ce qui lui donne une grande valeur dans la construction.


L’arbre est aussi utilisé pour ses qualités nutritives. Les jeunes plants sont cuisinés comme légumes, grillés ou pilés. Les fruits sont consommés crus ou cuits, verts ou mûrs. On prépare également une gelée avec les graines. On peut obtenir une sève sucrée, appelée en Inde toddy, à partir des jeunes inflorescences, que celles-ci soient mâles ou femelles. La sève est alors fermentée pour produire un brevage (vin de palme), ou concentrée dans un sirop brut appelé en anglais jaggery. On l’appelle également Gula Jawa (Sucre javanais) en Indonésie, où il est très utilisé dans la cuisine javanaise. La sève de l’espèce Borassus flabellifer, ainsi que d’autres parties de la plante sont également connues pour posséder des vertus médicinales.SEBIKOTANE_385

2 mai 2010

Le village de Sébikotane a été fondé par les

 

Le village de Sébikotane a été fondé par les Sérères en 1736. Il était circonscrit dans l’aire constituée de nos jours par les quartiers de Kip-Kip, Thiokho et Tanghor. Il fut découvert lors de la célèbre « Marche des Lébous » qui quittèrent le Cayor vers 1791 pour aller s'installer d'abord à Kounoune, dans les environs de Rufisque, ensuite sur les rivages de l'Atlantique en petits groupes familiaux àBargny, à Cambérène, Malicka, etc.

Chemin faisant, l’implantation en 1886 de la gare ferroviaire dotée d’un grand quai d’embarquement lui permit d’exercer une polarisation de toute la zone arachidière du Diender au Dialaw voire se positionner alors en pôle d’attraction économique dans les années 1900. L’aménagement du chemin de fer du Dakar-Niger a engendré la création des nouveaux quartiers de Sébi-Gare, Keury Kao, Ndiola et Sébi Escale.

Son importance va s’accroître avec l’implantation en 1911 du Grand Séminaire Libermann catholique et surtout l’École normale William Ponty en 1938 qui fut un creuset de cadres pour l’Afrique noire francophone jusqu’au début des indépendances en 1960. Le village a connu entre temps une évolution au plan administratif qui est très enrichissante.

En effet, Sébikotane, rattaché au début au Canton de Diender, Cercle de Thiès, dans la Province du Cayor, a été intégré dans le Canton de Rufisque à partir de 1889 lorsque cette ville est devenue Commune de plein exercice, à l'instar de Saint-LouisGorée et Dakar.

L'adoption de la Loi-cadre Deferre de 1956 ayant engendré le statut particulier de la Presqu'île du Cap-Vert, se détachant du Cayor, Rufisque devient District, englobant les nouveaux Cantons ruraux de Sébikotane et de Sangalkam, la localité de Bargny ayant été intégrée dans le périmètre communal.

Au début des années 60, après l'indépendance du Sénégal,une nouvelle réforme administrative, créant la grande Commune de Dakar en 1964 et couvrant tout le territoire de la Région du Cap-Vert, détermine Sébikotane comme étant le siège du 9ème Arrondissement de la Région (administré par un Délégué du Gouverneur, différemment des autres Arrondissements du Sénégal, en dehors de Dakar, dirigés par des Chefs d’Arrondissements). Il englobait tous les villages constituant actuellement les communautés de Sangalkam et de Yenne, en plus de la totalité du territoire communal deDiamniadio.

Cette nouvelle position lui confère à partir de 1966 le statut de zone de Terroirs-test dénommée Section Rurale (disposant d’une petite administration locale autonome par rapport au Conseil Municipal de Dakar au sein duquel siégeait 02 (deux) membres provenant de Sébikotane), constituant le Comité Rural, chargé de la gestion des terres du Domaine National.

A la faveur de la Réforme administrative de 1972, il devient le siège de la Communauté rurale de 1984 à 1996. La zone de Sangalkam se détache et devient en même temps communauté rurale, mais les localités de Yenne et de Diamniadio restent rattachés à Sébikotane jusqu’en 1996.

L’Arrondissement de Diamniadio est alors créé, englobant les deux Communautés rurales de Sangalkam et de Yenne. Sébikotane, devenu Commune de plein exercice, relève directement du Préfet de Rufisque. La Commune de Diamniadio, quant à elle, a été créée en 2002, se détachant de la Communauté rurale de Yenne. Le siège de l’Arrondissement est transféré à Sangalkam.SEBIKOTANE_154

 

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SEBIKOTANE, mon terroir ...
  • \Le village de Sébikotane a été fondé par les Sérères en 1736. Il était circonscrit dans l’aire constituée de nos jours par les quartiers de Kip-Kip, Thiokho et Tanghor. Il fut découvert lors de la célèbre « Marche des Lébous » qui quittèrent le Cayor vers
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